Si Dieu a pu faire une chose pareille...

 

Il y a deux façons de regarder l'histoire humaine, ai-je conclu.

 

La première est de se concentrer sur les guerres et la violence, la misère, les douleurs, les tragédies et la mort. D'un tel point de vue, Pâques semble une exception, un conte de fées, une formidable contradiction de l’histoire au nom de Dieu.

Cela peut nous apporter quelque réconfort, mais je dois bien avouer que, lors du décès de mes amis, la douleur était telle que tout espoir en une vie après la mort semblait plutôt mince et insignifiante.

 

Il existe une autre façon de regarder le monde.

Si je prends Pâques comme point de départ, comme fait irrécusable de la bonté de Dieu, alors c’est l'histoire humaine qui devient exception, contradiction, et Pâques est un aperçu de la réalité finale.

Ainsi l’espoir coule comme la lave sous la croûte de la vie de tous les jours.

 

Voilà peut-être en quoi a consisté le changement de perspective des disciples, alors qu'ils discutaient, à huis clos, des événements incompréhensibles du dimanche de Pâques.

En un sens, rien n'avait changé : Rome occupait toujours la Palestine, leurs têtes étaient toujours mises à prix par les autorités religieuses ; au dehors, la mort et le mal régnaient encore...

Cependant Jésus était ressuscité et le choc initial de cette reconnaissance donna lieu, petit à petit, à un long et lent contre-courant de joie.

 

Si Dieu a pu faire une chose pareille...

 

 

 

Traduit de l’original anglais « If God Could Do That » par Berniris

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